Témoignage de Claire Bru
 

Pourquoi avoir choisi la double licence ? 

 

Un peu par hasard ! J’ai eu mon bac S dans un lycée de la région Centre, et j’ai ensuite décidé de me lancer dans des études de médecine. Comme ça n’était vraiment pas fait pour moi, je me suis retrouvée au mois de juin à devoir me trouver une autre formation, mais la procédure Admission Post Bac (l’ancien Parcoursup) était déjà terminée. J’ai donc dû chercher les formations accessibles par des voies parallèles, et je suis tombée sur la double licence. J’avais toujours adoré l’histoire pendant ma scolarité, et j’ai décidé d’essayer le droit !

 

Quels souvenirs de la double licence ? 

 

Vraiment bons ! La petite taille de la promotion (nous étions moins d’une vingtaine) permet de créer des liens forts, ce qui est sinon assez compliqué à l’Université.

Le fait de suivre 2 disciplines en même temps permet de « s’aérer la tête » en passant de l’une à l’autre, tout en ayant une formation complète dans chacune des deux matières. Bien sûr, cela demande de l’organisation et du travail, mais c’est amplement faisable ! Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter.

 

Niveau d’études/formation/futur métier

 

A la suite de ma double licence, j’ai eu un M1 de droit public à l’Université Paris I, puis j’ai mis le cap vers la Bretagne où j’ai suivi le M2 Droit et gouvernance du secteur sanitaire et social, à l’IPAG de l’Université Rennes I. Il s’agit en fait d’une préparation aux concours de la fonction publique hospitalière et de la Sécurité sociale. Je souhaitais depuis quelques années déjà passer le concours de directrice d’hôpital, que j’ai eu à la fin de mon M2.

 

Je finis actuellement ma formation de 2 ans à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et m’apprête à prendre mon premier poste comme secrétaire générale au CHU de Besançon en janvier 2022, avec notamment les affaires juridiques dans mon portefeuille. Il s’agit d’un métier très polyvalent dans lequel il est possible d’exercer beaucoup de fonctions différentes au cours de sa carrière.

 

Comme il ne faut jamais oublier l’histoire, j’ai aussi suivi cette année un M1 d’histoire contemporaine à distance avec l’Université de Nanterre, et je compte bien poursuivre en M2 !

 

Pensez-vous que la double licence a été un avantage et constitue toujours un avantage dans votre formation et votre future carrière ? 

 

Sur un plan purement utilitaire, je pense que c’est un parcours qui plaît aux différents recruteurs, qu’il s’agisse de directeurs de master ou d’employeurs ! Finalement, en ayant étudié 2 disciplines, on trouve plus facilement un moyen d’accrocher l’attention d’un jury.

 

Mais encore plus important, c’est une formation qui apprend à travailler, à s’organiser, et à être adaptable intellectuellement. Par exemple, les concours de la fonction publique demandent d’apprendre, en un an de prépa, de nouvelles méthodes et techniques en plus d’un certain nombre de nouvelles connaissances. En étant habitués à jongler entre l’histoire et le droit, j’ai le sentiment qu’on est favorisé !