Témoignage de Charles Idrissi :

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Pourquoi, au lycée, avez-vous choisi la Double Licence Droit-Histoire ? 

 

Ayant choisi la filière ES, j’avais déjà un goût très prononcé pour les sciences humaines notamment l’histoire depuis mon plus jeune âge. Par ailleurs, j’avais à cœur de découvrir le fonctionnement des institutions de notre société. Etudier le droit me paraissait être la meilleure façon d’y parvenir. Mais il est vrai que comme nombre de lycéens, je n’avais pas une vision précise de mon projet futur. Une chose était sure : je ne voulais pas aller en prépa ni même en école de commerce. Je ne voulais pas non plus me cantonner à étudier une seule discipline. Je me suis donc tourné vers la double licence de droit et d’histoire. 

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Quel est votre niveau actuel ? 

 

Je suis en troisième année de double cursus droit et histoire.

 

Quels souvenirs gardez-vous des trois années en double cursus ? (universitaires ou relations avec le groupe, rapports professeurs, le cadre dans les deux Universités etc…). 

 

Ces trois années auront été vraiment très riches. Notre petite promotion permet de développer nos liens entre étudiants. C'est très appréciable dans les moments où le travail est intense : on peut compter les uns sur les autres. Aussi, l’association du double cursus organise des événements culturels en invitants différentes personnalités mais aussi événementiels en organisant une grande soirée tous les ans avec les autres double licence. On peut donc faire la connaissance des droit/économie, des droit/sciences et des droit/histoire de l’art. 

 

Nous avons la chance d’étudier dans les meilleures facultés dans leur domaine. On rencontre des professeurs d’exception qui nous offrent un enseignement d’excellence. Mais cela induit aussi quelques épreuves difficiles et parfois stressantes. Passer des partiels dans les deux facultés peut être éprouvants. Ajoutons à cela que l’université a souvent la réputation de confronter les étudiants à eux-mêmes, situation assez compliquée à gérer en sortant du lycée. Mais pour remédier à certaines difficultés, la double licence a mis par exemple en place des travaux dirigés réservés à notre seule promotion à Assas. 

 

Quelle profession voulez vous exercer dans le futur? 

 

Je pense m’orienter vers un master 1 de droit international. 

 

Pensez vous que votre double licence a été un avantage et constitue toujours un avantage dans votre formation et pour votre future carrière ? 

 

La double licence droit et histoire a indéniablement été un avantage et je suis convaincu qu’elle le restera. C’est sa diversité d’enseignement qui fait sa force. Cette formation d’excellence se développe ce qui prouve son efficacité. Certes, une quantité de travail conséquente est demandée aux étudiants mais c’est un atout de taille pour le monde du travail. Cela montre la force et la détermination des étudiants qui l’auront suivi. Avoir suivi un double cursus c’est également avoir acquis des compétences pluridisciplinaires : avantage également majeur pour le monde professionnel. 

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Aussi, à première vue, on peut penser que le droit et l’histoire ne sont pas mêlé. Mais tout au long de ces trois années d’étude, j’ai pu me rendre compte que ces disciplines sont intimement liées. On ne peut comprendre le droit que si l’on étudie l’histoire. A l’inverse, l’histoire a naturellement un fond juridique. Le meilleur exemple est l’étude de l’histoire du droit en première année.

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